Grâce aux efforts de préservation menés en Afrique de l'Est, la population des gorilles des montagnes a augmenté. Mais la promiscuité due à la fragmentation de leur habitat cause stress et violence
Instauration d'un tourisme contrôlé, interdiction du braconnage, arrêt de l'exploitation forestière des parcs nationaux : les stratégies déployées en Afrique de l'Est pour protéger le gorille des montagnes de l'extinction portent leurs fruits. On en compte désormais 1 063 répartis entre la forêt ougandaise de Bwindi et les montagnes des Virunga, à cheval sur le Rwanda, la République démocratique du Congo et l'Ouganda. Dans ce massif, les effectifs ont même doublé en trente ans. Mais si la population de ces grands singes augmente, la superficie de leur territoire stagne. Il en résulte une promiscuité qui engendre un stress supplémentaire pour ces mammifères